Les spécificités du Qìgōng de l’école YMAA

Le Qìgōng est un art et une science énergétique chinoise. On peut considérer qu’il fait partie du patrimoine de l’Humanité et est présent dans toutes les cultures et à toutes les époques.

Son principe est de travailler sur l’énergie du corps humain, en fonction d’objectifs de vitalité, de bonne santé, de guérison, ou de développement de nos capacités (physiques, émotionnelles, mentales, voire spirituelles) !
Cette discipline n’a pourtant rien de bien mystérieux ou d’inaccessible, quoiqu’elle puisse être complexe et subtile, ce qui en fait aussi toute sa richesse et son intérêt, sans parler de ses effets bien réels ! Et pour s’en rendre compte par soi-même, c’est très simple : il suffit simplement de pratiquer correctement…

Pour pouvoir progresser réellement en qìgōng, l’enseignement reçu de Maître Yáng Jwing-Ming (école YMAA) montre qu’il faut réunir trois conditions simultanément :

  • Comprendre les objectifs, la théorie et les principes qui sous-tendent la pratique : ils sont les garants de l’efficacité et de l’efficience de la pratique, puisqu’ils la fondent. Il serait dommage, en effet, de ne connaitre qu’une simple routine ou technique, plus ou moins détaillée, sans comprendre les raisons qui poussent à faire telle ou telle chose et de telle ou telle façon.
  • Pratiquer en conscience la forme proposée : elle est d’abord et avant tout une méthode, à nous de réellement la « goûter » et découvrir sa saveur, sa façon particulière de réguler les mouvements de l’énergie dans notre corps, notre cœur et notre cerveau. Pour cela, il faut se mettre, au préalable, dans un état de conscience particulier : l’état qìgōng.
  • La vivre : prêter attention à nos sensations et laisser s’affiner nos perceptions, afin de l’approfondir. La profondeur subtile se révèle au pratiquant sérieux et diligent, qui la pratique suffisamment longtemps (plusieurs mois usuellement) pour en retirer les bienfaits durables.